Le monde est transformé, ses repères et ses règles ont volé en éclats. La crise vient de loin. Elle est économique, sociale et environnementale bien sûr, mais aussi démocratique et morale. Elle marque l’échec d’un système à bout de souffle.
Ces vingt dernières années, le cours du monde s’est accéléré au point de le rendre méconnaissable. Les changements sont allés plus vite que leur analyse et leur maîtrise. Plus vite que la diffusion de l’imprimerie ou de l’électricité. Les réalités du nouveau siècle obligent les responsables politiques et les citoyens à résoudre ensemble des enjeux longtemps négligés.
À l’été 2011, sept milliards d’individus, quatre fois plus qu’il y a un siècle. Un monde peuplé de neuf milliards d’habitants en 2050, consommant et produisant autant qu’en 2010, sera écologiquement intenable.
Des vingt-huit pays les plus exposés aux bouleversements climatiques, vingt-deux, situés en Afrique subsaharienne, son parmi les plus pauvres du monde.
L’Europa n’est plus le cœur de l’Occident, qui n’est plus le centre de la planète. En 2010, la Chine est devenue la deuxième force économique mondiale, mais son objectif est de ser hisser en haut du podium. Seule la data fait encore débat : 2020, 2040, 2050.
Le Changement. Project socialiste 2012. Odile Jacob, France, 2011.
Luis Cercós
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