En travaillant ici, écrit Renzo Piano dans son Carnet de travail (Seuil, 1997), on touche à une forme de recueillement particulier, liée au contact avec la nature, le climat, les saisons. C’est un élément immatériel que l’architecture a capturé.
Notre lumière est une horloge naturelle : elle change avec l’heure et le climat en donnant des couleurs différentes aux murs, aux tables de travail, aux objets. Les lamelles du toit découpent des ombres, donnant un grain variable à toutes les surfaces. Les lampes en repoussé, orientées vers des miroirs réfléchissants au plafond, s’éclairent au crépuscule. De cette manière on conserve l’atmosphère caractéristique du lieu : même la lumière artificielle vient du haut.
L’atelier est fait d’espace, de soleil et de nature, comme le théorisait Le Corbusier, mais il est ouvert sur le monde grâce à des communications télématiques instantanées.
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